L’aspect environnemental du projet

Certains ont voulu décrire ce projet comme étant un scandale écologique.

Pourtant, tous les avis favorables et toutes les autorisations obtenues démontrent le contraire ainsi que le soin apporté par le Conseil départemental de la Dordogne pour non seulement préserver mais aussi mettre en valeur ce site remarquable.

Sur l’aspect esthétique d’abord.

Pour limiter l’impact visuel de ce contournement situé à proximité directe des châteaux de BEYNAC, FAYRAC, CASTELNAUD LA CHAPELLE et MARQUEYSSAC, l’équipe de maîtrise d’œuvre lauréate du concours SETEC TPI/SPIELMANN/CRAQUELIN a conçu un aménagement routier parfaitement intégré à son environnement naturel et patrimonial ainsi que la réalisation d’une voie complétement indépendante dédiée aux modes de déplacement doux qui constitue un belvédère pour venir admirer tous les attraits du territoire.

Les ouvrages du Pech et de Fayrac sont implantés en amont des ponts ferroviaires avec des piles très fines, alignées avec celles des ouvrages existants pour ne pas gêner l’écoulement des eaux et assurer une intégration presque « transparente ». Les aménagements paysagers prévus dans le cadre du projet (et notamment les plantations d’arbres et les modelés paysagers) permettent de réduire les impacts visuels et sonores depuis les sites des châteaux environnants. Ces éléments sont bien visibles sur le plan d’ensemble du Paysage présenté dans le Dossier de saisine de la Commission des Sites et sur les différents photomontages réalisés dans le cadre de la réflexion sur l’insertion paysagère du projet et les impacts sur les vues depuis les châteaux alentours. Etant donné la distance du projet par rapport à plusieurs châteaux (Beynac, Monrecours, Marqueyssac, les Milandes, Castelnaud), les impacts visuels les plus forts sont identifiés depuis le château de Fayrac, d’où un traitement paysager particulièrement important dans ce secteur (modelé paysager, nombreuses plantations d’arbres).

Sur l’aspect environnemental

Aujourd’hui, ce qui est préjudiciable à la nature, c’est l’arrêt des travaux à ce moment précis puisqu’en réalité le pic des perturbations a été atteint sans que l’on puisse  mettre en place les mesures environnementales prévues.

Durant la phase de travaux, nous avions prévu, et le suivi du chantier l’a démontré, de mettre en place des dispositifs constructifs pour limiter les impacts notamment sur le milieu aquatique, d’organiser le chantier en fonction de la sensibilité des espèces recensées en adaptant par exemple le calendrier des travaux aux cycles de ces animaux, de limiter les rejets, de proscrire les dépôts de terre en zones écologiquement sensibles, de réduire les emprises du chantier.
Pour ce faire, les travaux étaient réalisés sous le contrôle permanent d’un écologue.

Nous avions également prévu de mettre en place pour la phase d’exploitation du contournement des dispositifs d’assainissement des eaux sur la plateforme routière, le rétablissement des écoulements naturels, la mise en place de mesures d’évitements et d’impacts sur la faune, le rétablissement du bras mort de Monrecours pour améliorer les habitats favorables aux espèces des abords de la Dordogne comme la Loutre et les chiroptères, la création d’un site, sur la commune du Coux et Bigaroque pour les espèces d’oiseaux des milieux ouverts, des mesures d’insertion paysagère pour limiter les impacts sur les vues depuis les châteaux et les villages avec la plantation de 27 000 végétaux, l’évitement de la mare à l’ouest du pont de Fayrac, l’évitement du ruisseau de Beringot, la préservation du gîte à chiroptères au lieu-dit « La Barrière », la mise en place d’abris pour les reptiles, la reconstitution des lisières au niveau des boisements aux abords des ponts en faveur des reptiles, des chiroptères, des hérisson   sans parler des mesures d’accompagnement pour les agriculteurs et la mise en place de protections acoustiques. Enfin, sachez que l’efficacité de toutes ces mesures est ensuite contrôlée par la mise en place d’un suivi environnemental sur plusieurs années. 

Enfin, rappelons que l’itinéraire actuellement utilisé et traversant Beynac, n’est pas doté de ces mesures de protection de l’environnement notamment en matière d’écoulement des eaux pluviales et de ruissellements.

Pour aller plus loin :

C Pièce F : Dossier NATURA 2000
CONTOURNEMENT DE BEYNAC ROUTES DEPARTEMENTALES N° 49,53 ET 703

Contournement de Beynac routes départementales n°49, 53 et 703.
NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE DU PROJETconformément aux dispositions de l’article R 123-7 du code de l’environnement.

Contournement de Beynac routes départementales n°49, 53 et 703.
Pièce E : Étude d’Impact E2 : Dossier d’actualisation

Retour haut de page