Ce projet est-il indispensable ?

OUI.

Le contournement de Beynac revêt un intérêt public majeur impératif justifié par sa capacité :

  • à détourner 60 % du trafic total,
  • à résoudre les multiples problèmes de sécurité et de santé publique :
    • croisement de véhicules et notamment des poids-lourds et des transports en commun,
    • congestions retardant les véhicules sanitaires et de sécurité,
    • impossibilité d’évacuation des usagers des bus coincés dans la traverse, laissant présager un catastrophe comparable à celle de Puisseguin en Gironde,
    • insécurité des piétons y compris des personnes à mobilité réduite et des cycles,
    • risques permanents d’éboulements liés à l’instabilité des falaises,
    • risques actuels des pollutions des eaux, et pollutions actuelles atmosphériques et sonores,
  • à s’insérer dans le paysage et à s’engager dans un processus d’amélioration environnemental fort et volontariste pour éviter, réduire et compenser les impacts résiduels sur l’environnement avec un suivi assumé pendant trente ans, ( y compris à l’aune du faible impact environnemental réel des travaux déjà réalisés ou restant à réaliser),
  • à promouvoir le développement économique local :
    • en aménagement l’autre axe routier structurant Est-Ouest du département de la Dordogne, après l’autoroute A89,
    • en désenclavant l’ensemble des territoires du Périgord Noir :  au profit notamment de la rive gauche de la Dordogne et la vallée du Céou; en supprimant la seule limitation de gabarit sur l’axe Bergerac-Sarlat, à savoir le passage sous la voie ferrée de Vézac, qui oblige actuellement aux transports sortant de l’ordinaire à faire un détour particulièrement important,
    • en promouvant le tourisme d’itinérance douce : le projet de Véloroute Voie Verte de la Vallée de la Dordogne (V91) butte actuellement sur le verrou que constitue la traversée de Beynac.
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