Certains tentent de laisser croire que les travaux réalisés par la commune de Beynac ont réglé les problèmes de croisement dans la traverse de ce village. De nombreuses photos et vidéos montrent pourtant le contraire. Un autocariste a même fait part de son inquiétude en cas d’incendie au moment du croisement d’un poids-lourds dans Beynac puisque la configuration des aménagements réalisés empêcherait l’évacuation des passagers. De plus, des chutes de pierres récentes issues de la falaise du Pech démontrent que ce risque est lui aussi bien réel et malheureusement toujours d’actualité. N’oublions pas non plus les risques encourus par les piétons et les cyclistes dans cette traversée.
A propos, qui écrivait le 6 novembre 2014 les lignes suivantes ?
« Certains évoquent le contournement de Beynac par la Voie de la Vallée qui, selon eux, serait de nature à résoudre les problèmes du village. Ces quelques personnes opposent deux types d’aménagement complètement différents dans leur finalité. Le projet de Beynac veut mettre en conformité la chaussée de la RD 703, ainsi que le passage piétonnier longeant la Dordogne.
Le projet de la déviation répond à une autre problématique qui est le détournement d’une partie du flux routier qui n’a pas vocation à traverser le bourg (comme les poids lourds en transit).
Il y a aucune contradiction entre les deux projets qui apparaissent en fait complémentaires, chacun traitant un problème différent. »
L’auteur de cette prise de position, identique à celle du Département et des défenseurs du contournement, n’est autre que… Alain Passerieux, Maire de Beynac de 2001 à 2020, dans les observations du pétitionnaire aux résultats de l’enquête publique relative aux travaux d’aménagement de la traverse du bourg et la valorisation des quais en bordure et lit mineur de la Dordogne dans le bourg de Beynac et Cazenac, c’est-à-dire des travaux réalisés depuis ! Chacun est libre d’apprécier ce total changement de position.
